La ville de Lishui (Zhejiang) s’est transformée en une scène vibrante où les traditions ancestrales chinoises dialoguent harmonieusement avec la créativité internationale. À l’occasion du Festival international de Poésie de Lishui, l’émotion pure transparait sous les regards bienveillants des montagnes environnantes. Des jeunes venus de tous les horizons partagent leur passion, mais aussi leur trac, avant de monter sur scène. Ces jeunes artistes unissent leurs voix dans un hymne à la vie, où chaque mot résonne comme une promesse d’universalité.
Non loin de là, à Longquan, l’art millénaire de la forge des épées captive les visiteurs. Valentina, une étudiante russe, s’émerveille devant la préservation minutieuse de ce savoir-faire, tandis que Jhane, venue des Philippines, se laisse transporter par l’histoire fascinante des lames, témoins silencieux des dynasties passées. Cet artisanat, autrefois gardé comme un trésor secret, s’ouvre désormais au monde, devenant un pont entre les cultures.
Le céladon, avec sa douceur comparable au jade, révèle une autre facette envoûtante de Lishui. Les jeunes voyageurs, ébahis, contemplent ces céramiques dont les reflets semblent contenir des siècles de patience et de maîtrise.
Quand la nuit tombe sur les montagnes et les eaux cristallines, la poésie devient le langage commun. Lishui, en préservant ses trésors tout en tissant des liens avec le monde, compose une mélodie unique où beauté et partage s’entrelacent. Une terre où le passé murmure à l’oreille du présent, et où l’art transforme les différences en harmonies.