Ce geste s’inscrit dans un contexte marqué par une crise alimentaire, conséquence directe des défis sécuritaires et du déplacement massif des populations.
À ce jour, plus d’un million de personnes déplacées internes et près de cinq millions de Burkinabè sont en situation de vulnérabilité alimentaire, selon les autorités. « Ce don vient à point nommé », a souligné la ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, tout en précisant que 351 tonnes du riz ont déjà été acheminées vers les régions du nord, de la boucle du Mouhoun et de l’Est, en proie à des besoins urgents.
Ce don s’inscrit dans le cadre des dix (10) actions de partenariat Chine-Afrique annoncées en septembre 2024 à Pékin. Parmi ces engagements, figure le partenariat pour le développement agricole qui prévoit non seulement des aides alimentaires, mais aussi la création de zones agricoles pilotes, l’envoi d’experts agronomes et le transfert de compétences pour une souveraineté alimentaire durable.
Dans son intervention, l’ambassadeur Lu Shan a réaffirmé l’engagement de son pays à favoriser une coopération respectueuse et mutuellement bénéfique. « Il est préférable d’apprendre à pêcher que d’offrir des poissons », a-t-il rappelé, insistant sur l’importance des transferts technologiques et du partage d’expertise comme piliers d’un développement autonome pour le Burkina Faso.
Au-delà de la solidarité immédiate, ce partenariat s’inscrit dans une vision stratégique à long terme, visant à renforcer la résilience nationale et appuyer la lutte contre l’insécurité alimentaire par des solutions durables et inclusives.
