Cet accord, scellé entre l'Association chinoise pour la certification et l'accréditation et l'Association française de normalisation, permet aux auditeurs déjà enregistrés dans l'un des deux pays d'obtenir plus facilement une accréditation dans l'autre pays.
Selon le document, les auditeurs certifiés par l'une des deux organisations pourront accéder au registre de l'autre après avoir suivi une formation complémentaire et obtenu une recommandation de leur organisme d'origine. Dans un premier temps, quatre domaines sont concernés : les systèmes de management de la qualité, de l'environnement, de la sécurité au travail, ainsi que de l'énergie.
L'accord s'inscrit dans le cadre du plan chinois visant à accélérer l'ouverture de son secteur de la certification et de l'accréditation entre 2024 et 2030. Il jette les bases nécessaires pour que la Chine et la France explorent de nouveaux modes de reconnaissance mutuelle innovants dans des domaines d'activité émergents, et pour que les deux pays conçoivent conjointement des systèmes d'évaluation des compétences du personnel.